Un récent sondage sur l’assurance vie a révélé que près de 19 millions d’Américains¹ sont des « acheteurs coincés » qui savent qu’ils ont besoin d’assurance vie, qui ont exprimé le désir d’en acheter une et qui ont même fait des recherches sur les options offertes. Mais ils n’ont pas vraiment souscrit une assurance vie en partie parce qu’ils ont trouvé le processus déroutant, frustrant et accablant. Et, bien que tous les produits financiers soient complexes, les mythes et les idées fausses qui entourent l’assurance vie semblent particulièrement persistants.
Pour être juste, le sujet n’aide probablement pas. Personne ne veut réfléchir à sa propre mort. Il est plus facile d’abandonner, de dire que c’est trop déroutant et de reporter la mort à un autre jour, un autre mois ou une autre année. Et pourtant, beaucoup de personnes trouvent les forfaits de téléphonie mobile déroutants et accablants, mais cela ne les empêche pas de s’abonner et de consacrer chaque mois une somme à un service dont elles croient ne pas pouvoir se passer.
Utilisez-vous la confusion comme raison pour ne pas vous procurer une assurance vie? Rejetons certaines de vos excuses en démystifiant certains mythes courants en matière d’assurance vie.
- Mythe – Je n’ai besoin d’une assurance vie que si j’ai des enfants.
Réalité : Ce mythe est compréhensible. Vous voulez que vos enfants vivent la vie que vous avez planifiée pour eux, même si vous n’êtes plus là. Et, bien que vous aimiez votre conjoint et vos frères et sœurs, ce sont des adultes qui peuvent théoriquement prendre soin d’eux-mêmes. Mais qu’en est-il des frais funéraires ou des problèmes juridiques? Voulez-vous que vos proches soient responsables du fardeau de ces coûts? Ce mythe ne tient pas compte non plus de l’incidence d’un décès inattendu sur un conjoint qui peut avoir de la difficulté à continuer à travailler dans son deuil. L’assurance vie peut aider l’autre personne à faire face à la situation sans avoir à se soucier de payer les factures.
- Mythe : L’assurance vie coûte très cher.
Réalité : Des sondages ont montré que les consommateurs croient que l’assurance vie coûte près de trois fois plus cher que son prix réel2. Lorsqu’on leur a posé la question, la plupart des Américains ont estimé qu’une personne de 30 ans en bonne santé paierait 400 $ par année pour une police d’assurance vie temporaire de 20 ans d’un montant de 250 000 $, alors qu’en fait, elle coûterait plutôt près de 150 $ par année2. Les membres des générations Y et X sont particulièrement enclins à surestimer le coût de l’assurance vie respectivement de 213 % et de 119 % par année2.
L’assurance vie est plus abordable que la plupart des gens ne le croient mais, de plus, les primes sont fondées sur de nombreux facteurs sur lesquels vous avez un certain contrôle, comme les antécédents en matière de crédit, le mode de vie et les passe-temps.
- Mythe : Les assureurs vie utilisent un langage impossible à comprendre juste pour m’embrouiller.
Réalité : L’industrie de l’assurance vie ne manque pas de termes déconcertants tels que « bénéficiaire irrévocable », « valeur nominale » et « valeur de rachat ». Mais, malgré l’emploi d’une terminologie archaïque et d’un jargon ahurissant, les assureurs vie ne cherchent pas à semer la confusion chez leurs pauvres clients ni à créer chez eux un blocage. Toutefois, l’industrie a été lente à adopter les tendances en matière de communication claire adoptées par d’autres secteurs. De plus, certains termes déroutants sont en fait exigés par la loi dans le cadre de règlements conçus pour protéger les consommateurs. Cela dit, les choses changent et la Financière Foresters dispose de nombreuses ressources conviviales pour vous aider à comprendre les options d’assurance vie et votre conseiller peut aussi vous aider à démystifier les produits.
- Mythe : Je n’ai pas besoin d’assurance vie. Je peux simplement épargner ou investir mon argent.
Réalité : Les produits d’assurance vie et les régimes d’épargne sont deux choses différentes. En général, l’assurance vie est un outil de gestion des risques qui protège votre famille des conséquences financières de votre décès imprévu. L’épargne et les placements vous permettent de planifier de manière proactive un avenir dont vous vous attendez de tirer avantage. Vous croyez peut-être que vous pouvez judicieusement investir la prime mensuelle que vous paieriez dans une assurance vie, mais les gens ont tendance à ne pas épargner autant qu’ils le pensent et il est tentant de puiser dans les comptes d’épargne pour les urgences. Un sondage récent a révélé que 70 % des ménages américains ayant des enfants de moins de 18 ans auraient de la difficulté à faire face aux dépenses de la vie quotidienne en l’espace de quelques mois si un salarié principal mourait3, d’où l’importance plus grande que jamais d’être prêt. L’épargne peut fluctuer, mais une police d’assurance vie est garantie tant que les primes sont payées.
- Mythe : Comme je suis un père ou une mère au foyer, je n’ai pas besoin d’assurance vie.
Réalité : Accordez-vous un peu de mérite! Vous ne vous rendez peut-être pas tous les jours au travail en voiture, mais votre contribution est extrêmement précieuse. En fait, une étude récente a estimé qu’il faudrait plus de 143 000 $ par année et 92 heures par semaine pour remplacer les dix principales tâches du père ou de la mère au foyer moyen4. Dans l’éventualité de votre décès, le soutien de famille pourrait devoir confier à un tiers la garde des enfants, le soin des animaux domestiques, l’entretien ménager et la préparation des aliments pour pouvoir continuer à travailler.
- Mythe : Je n’ai pas besoin d’assurance vie parce que je l’ai déjà par l’entremise de mon employeur.
Réalité : Si vous avez la chance d’avoir une assurance vie collective par le travail, vous êtes mieux loti que les ménages américains qui n’en ont aucune (43 %)5. Mais ne sablez pas le champagne trop vite. Les polices d’assurance vie collective sont une solution universelle comportant une prestation de décès habituellement fixée à un certain montant ou qui équivaut à un à trois ans du salaire annuel. Ce montant aidera la famille à couvrir les frais de subsistance immédiats en cas de décès, mais il ne suffit généralement pas à rembourser une hypothèque ou à assurer l’éducation des enfants. De plus, dans la plupart des cas, la protection est perdue lors de la perte de l’emploi ou d’un départ volontaire.
- Mythe : Je suis trop jeune pour penser à l’assurance vie.
Réalité : Comme le dit le proverbe, si jeunesse savait et si vieillesse pouvait, dicton qui semble encore plus vrai lorsqu’il s’agit d’assurance vie. Vous vous concentrez probablement sur le remboursement de votre prêt étudiant, sur votre carrière et sur le revenu qui vous reste à la fin du mois. Mais il existe de bonnes raisons de penser à l’assurance vie dans la vingtaine ou au début de la trentaine. En bas âge, les primes sont moins chères et elles augmentent généralement à mesure que vous vieillissez et que vous franchissez les étapes de la vie, comme le mariage, l’achat d’une maison et les enfants. Si vous optez pour un produit d’assurance vie entière, son achat en bas âge offre la possibilité de profiter de primes moins élevées qui ne changeront jamais.
- Mythe : Les personnes ayant des problèmes de santé ne peuvent obtenir d’assurance vie.
Réalité : Vous avez peut-être vécu un problème de santé majeur comme une crise cardiaque ou un cancer. Ou peut-être souffrez-vous d’un trouble de santé chronique, comme l’hypertension artérielle. Vous pensez donc ne pas être admissible à l’assurance vie, mais réfléchissez bien. Bien que cette affirmation ait pu être vraie dans le passé, les améliorations apportées aux soins de santé, les diagnostics précoces et l’éducation au mode de vie signifient que les gens vivent plus longtemps, même après une maladie grave. Aujourd’hui, de nombreux assureurs vie offrent des produits conçus spécialement pour ces personnes. La couverture coûtera probablement plus cher et le processus pourrait prendre plus de temps, mais vous ne devriez pas présumer que c’est impossible.
L’assurance vie est l’une des plus grandes décisions que vous prendrez sur le plan financier. Il est donc important de baser vos décisions sur des faits plutôt que sur des mythes et des perceptions erronées. Un conseiller de confiance peut vous expliquer les différentes options et vous faire des recommandations qui vous conviennent, à vous et à votre famille. Il existe également de nombreuses ressources en ligne, dont Life Happens, un organisme sans but lucratif conçu pour aider les Américains à se renseigner davantage sur l’assurance vie. Vous pouvez tester vos nouvelles connaissances en répondant au questionnaire sur l’assurance vie de la Life Insurance Marketing and Research Association américaine. Et, si vous n’obtenez pas dix sur dix, ne vous découragez pas. Au lancement du questionnaire en 2012, moins d’un pour cent des répondants ont répondu correctement aux dix questions6. Et c’est un fait!
Les liens et les sources sur cette page mènent vers des sites anglais.
- Get Real: Industry Innovation Through Authentic Language, LIMRA/Maddock Douglas, octobre 2015.
- LIMRA/LIFE National Life Insurance Barometer Study, janvier 2012
- LIMRA/LIFE National Life Insurance Barometer Study, janvier 2013
- Salary.com: 16th Annual What is a Stay-at-Home-Mom Worth Study, mai 2016
- LIMRA/LIFE National Life Insurance Barometer Study, janvier 2015
- LIMRA, actualités, 17 janvier 2012
- (Publication originale 414112 FR [09/16])